vendredi 30 novembre 2012

Séance n°9 - Construire son réseau social pour apprendre

Hier nous avons eu droit à l'intervention de Sébastien Magro, en charge des nouveaux média au musée du quai Branly (entre autres). Son site : sebastienmagro.fr. Son intervention portait sur l'intégration des réseaux sociaux numériques à l'EAP.

Son expérience des réseaux sociaux :

Sébastien a commencé sur les réseaux sociaux en 2007, avec l'arrivée de Facebook. Son usage des réseaux sociaux allait déjà plus loin qu'un bon nombre de ses amis : il faisait en fait de la curation, ce qu'il a apprit plus tard. Il a ouvert son blog en 2009 et y présentait surtout ses visites de musées. Aujourd'hui, son blog porte surtout sur le numérique dans les musées. Son inscription sur Twitter a été  le déclenchement d'un parcours à la fois personnel et professionnel. Il a rejoint Twitter en 2009, avec un compte personnel, mais à partir de 2010, il a créé un compte pour son blog qui est devenu son seul et unique compte, qui rassemble à la fois un dimension personnelle et une professionnelle.

Sur #museogeeks :

#museogeeks est une communauté informelle, créée fin 2010, rassemblant des professionnels issus d'institutions, des professionnels, des étudiants en art, des fans de la culture et du numérique, ...
3 dispositifs : 
- Museomix 
- Mozeonum : communauté d'apprentissage en ligne et IRL (dans la vie réelle)
- SMV : pour un Soir , un Musée, un Verre, sur Facebook
- Muzeonum est un wiki participatif et collaboratif de données autour du numérique au musée.

Autour de Muzeonum, on retrouve :
- un groupe Twitter
-  un groupe "fermé" Facebook (par défaut, l'ensemble du contenu n'est pas visible à tous). C'est une plateforme d'échanges, pour donner du contenu, poser des questions. La diversité du public crée de la diversité dans les échanges, et une capacité à enrichir les discussions.
- une page Facebook pour montrer Muzeonum aux intervenants extérieurs.
- une page sur Pinterest

Trucs et astuces pour utiliser les réseaux sociaux :

1) L'identification : parvenir à identifier les bons outils pour atteindre votre objectif et les interlocuteurs qui sont les plus pertinents.
2) La qualification du réseau :  trouver les bons réseaux qui vont répondre à vos recherches
Exemple de Viadeo : plateforme comme Facebook mais professionnelle. Or sur Viadeo, Sébastien Magro a des demandes d'échanges avec des artistes, peintres etc. Ce n'est pas le meilleur endroit pour mettre une galerie : pas adapté à des travaux visuels.
Néanmoins, il y a toujours possibilité de détourner le but d'une plateforme, exploiter une fonctionnalité. Par exemple,  Facebook permet de faire une galerie.
3) Le référencement social : on a accès au contenu des amis avec les réseaux sociaux. Contrairement à une prescription d'un profesionnel, on a plus tendance à croire nos amis, à avoir confiance en leurs conseils. Il faut savoir évaluer correctement la pertinences des recommandations des amis.
4) La sérendipité : sur internet, trouver ce qu'on ne cherchait pas véritablement
Important de se laisser de la marge pour ce qu'on avait pas anticipé. Sur Twitter, Sébastien Magro suit un peu plus de 1500 personnes. Pourquoi ? Parce qu'il apprécie l'idée de pouvoir trouver des choses qu'il n'avait pas envisagé, pour lui ouvrir de nouvelles perspectives. Il faut accepter l'idée de pouvoir être surpris par votre réseau.

La boîte à outils : 

- Twitter est souvent utilisé par des applications tierces. L'application qu'il utilise (je n'ai pas noté son nom) permet par exemple la programmation des Tweets, d'avoir des colonnes de recherches avec des flux.
- Evernote
- Wunderlist : faire des listes, avec une dimension de collaboration, et la possibilité de faire des check-lists
- Flipboard : pour les terminaux mobiles, permet d'explorer ce qui est partagé par vos contacts avec une interface de magazine. Stimulant d'un point de vue visuel et pour la sérendipité.

Questions :

1) Comment rendre un réseau plus actif ?
Pour stimuler le réseau, il faut apporter de la diversité, ne pas avoir peur de poser des questions même celles qui apparaissent bêtes au départ. Maintenant, les réseaux sociaux sont devenus importants (Selon une étude, nous passons 18% de notre temps sur des réseaux sociaux), du coup il y a une forme de lassitude des ces réseaux. Il faut rester dans une dynamique, focalisé sur ses objectifs et ne pas avoir peur d'interagir avec ses camarades.

2) Qui profite le plus de la participation aux réseaux sociaux ? Quels sont les avantages de la non-participation ?
On peut être spectateur, sans trop à avoir à s'impliquer et récupérer beaucoup d'informations. C'est un peu dommage parce que l'avantage des RS, c'est la richesse de leurs échanges. En n'y participant pas, on y perd beaucoup. La participation stimule aussi l'engagement.

3) Les RS numériques sont-ils réellement des outils d'apprentissage ? Est-ce que les RS ne nuisent pas à la concentration, au vu de la masse de contenu (infobésité) ?
Non, les RS n'ont pas vocation d'apprentissage. Le premier sujet, c'est les échanges. Dans un second temps, on peut les détourner et leur donner le sens dans lequel on veut aller. On n'a pas tous les mêmes usages des RS. Il y a toujours moyen de les d'orienter. Il peut y avoir uniquement une dimension de divertissement ou au contraire, une dimension professionnelle.
En ce qui concerne l'infobésité, nous devons accepter de passer à coté de certaines choses. En comparaison, on ne peut pas regarder tous les films, lire tous les livres qui sortent, et pourtant on peut en profiter et en regarder/lire quelque uns. Tout est question d'auto régulation.

4) Est ce qu'il y a une différence fondamentale entre ton utilisation des RS en tant que pro et en tant qu'individu ? (pas au niveau du contenu)
Magro a le même comportement, quel que soit la plateforme. Mais quand il suit la voie du musée, il ne me comporte pas pareil au niveau des expressions utilisées.

5) Quelle est la place du jeu et du ludique dans vos interactions  ? Est il possible d'appréhender le Mooc itypa comme un jeu ?
On peut utiliser les ressorts du jeu pour parvenir à faire intégrer, accepter des dimensions un peu délicates. En terme de médiation, on les utilise dans les musées (exemple de l'organisation d'une chasse aux trésors). On peut utiliser les RS dans un objectif de divertissement, et on peut aussi mêler apprentissage et divertissement.

6) Y a t-il un cadre légal à Twitter ?
Ca émerge : des questions sur la gestion des droits de l'auteur, de l'image, de la diffamation, ...."Je ne suis pas suffisamment versé en droit". Il faut faire attention à ce qu'on dit ou ce qu'on montre sur Twitter. Le droit à l'image est à respecter. 
Question de la modération et de l'acceptation des critiques des institutions. Tout le monde n'a pas le même niveau de responsabilité quand ils postent. Certains quand ils postent sont irresponsables malheureusement, et il n'y a pas de retour en arrière possible, et il y aura des personnes qui regarderont ces posts.


Cette semaine : on continue à échanger sur nos expériences.


jeudi 22 novembre 2012

Séance n°8 - Découvrons les communautés qui nous entourent

L'invité du jour : Jean-Michel Cornu : consultant et auteur. C'est par ici pour voir son site. Cette séance a été très instructive et intéressante, par l'apport des connaissances de ce dernier. Il a utilisé un prezi, ce qui a grandement facilité la compréhension, parce qu'il parlait assez vite. Je poste ce qui m'a principalement intéressé :

Définition de la coopération à partir de l'intervention de Jean-Michel Cornu :

La coopération est une méthode d'approche différente de ce qu'on a l'habitude de voir. Elle demande une vision d'ensemble, qui s'articule autours de 28 mots-clés. Pour Commencer, il y a 4 mots clés contre intuitifs :

-  L'abondance (des membres) :
Il y a plusieurs méthodes de gestion d'un projet. Lorsqu'on travail sur un projet prévisible (étude scientifique par exemple), on essaye de ne pas gâcher les ressources qui sont rares, et pour cela, le projet est planifié. En économie, il s'agit d'agir au moment de la négociation, pour fixer un prix sur quelque chose d'imprévisible et de rare. 
En revanche, le travail en coopération fait intervenir beaucoup de membres : on est sur de l'abondance de personnes, qui sont typiquement imprévisibles. Dance ce cas, le choix s'effectue à posteriori. Par exemple, quand on pose une question à la communauté ITyPA, on ne sait pas qui va répondre, mais on joue sur l'abondance de participants. La coopération est adaptée à l'abondance. Ce n'est plus une optimisation des contraintes, mais une gestion d'opportunités.

- la taille (du groupe) :
Cette partie est tout à fait nouvelle pour moi, et m'a à la fois surprise et rassurée quant à ma participation à ITyPA. 
Dans un groupe, quelle que soit sa taille, on retrouve en général 1%  de personnes proactives (qui prennent des initiatives), 9% de personnes réactives (qui réagissent aux interventions des autres), et le reste ? 90% d'inactifs ! Mais le plus étonnant est "quelle que soit la sa taille" : si on décide de retirer du groupe tous les inactifs, les 10% restants reformeront les même statistiques... A l'inverse, plus il y a de membres dans la communauté, plus il y aura de réactifs et de proactifs : les groupes de 100 à 1000 deviennent intéressants. 
Bien sûr, le rôle de chacun n'est pas fixe ! Suivant le moment ou l'envie, on peut passer de inactif à réactif à proactif. Mais les chiffres restent les même à un instant donné. Apparemment, ils s'appliquent aussi au Mooc ITyPA. Par conséquent, plutôt que d'attendre sur l'activité d'une personne précise, il faut jouer sur la taille de la communauté. Pour les membres inactifs, la communauté doit être vu comme une opportunité et non comme un contrainte. Jean-Michel cornu revient sur ce dernier point par la suite, et c'est cette partie qui me rassure.

- convergence (des intérêts) :
Le piège est de croire qu'il faut coopérer sinon on est un "vilain garçon". Cette forme altruisme peut marcher mais ce n'est pas comme ça que fonctionne une communauté. Plutôt que l'altruisme, où on agit contre sont intérêt, le groupe doit se former autour d'un intérêt commun : mon intérêt va dans le même sens que celui de la collectivité. 
Par ailleurs, le nombre de personne qui coopère sera plus grand si on a  une vision à long terme. Lorsqu'on donne au groupe une "distance d'horizon", les participants sont plus enclin à coopérer, et moins à trahir la communauté (agir contre son intérêt).
Néanmoins, trop de convergence aboutit a un troupeau de mouton où tout le monde va dans la même direction. Il faut beaucoup de convergence, mais aussi un peu de divergence, pour explorer des voies nouvelles, et un peu de conflits, pour permettre la remise en question.

- l'implication (des membres) :
Mobilisation et implication sont différents. Jean-Michel Cornu l'explique avec le steak à cheval : la poule se mobilise : elle pond un œuf et s'en va, le bœuf s'implique : il y met du sien. L'implication demande de la motivation (apprendre, sentiment du travail bien fait, plaisir, reconnaissance ou utilité),  mais il peut y avoir des freins (problème de sécurité, manque de confiance et impossibilité de se désengager). 
Les animateurs du groupe doivent augmenter la motivation et baisser les freins, et pour former une communauté, il faut mettre en valeur le sentiment d'appartenance et diminuer le manque de confiance en soi des membres.
Motivation et freins permettent de surmonter le seuil de passage à l'acte, mais il est aussi possible de diminuer ce seuil et facilitant l'accès à la communauté (KISS : Keep It Simple and Stupid).

Le groupe dépend donc des personnes (convergence, implication), du groupe en lui-même (taille) et de l'environnement du groupe (abondance).

Jean-Michel Cornu a parlé de 28 mots-clés :  après ces 4 détaillés, en voici d'autres :
- sur l'environnement : contraintes (moteur ou frein), légitimité, échanges
- le groupe : vocation, maturité, culture
- les membres : conscience, coordination

Après vient le coté obscur de la force pour ces mots-clés : les conflits (difficile à gérer), la désimplication (avec EPM : "et puis merde" qui montre la désimplication), agression (perte de confiance, peur, colère) et incohérence (parfois bien mais en général négatif).
Encore 12 mots-clés :
- environnement : documenter, produire, événement, échelle
- groupe : démarrer, faire-vivre, conflit, auto évaluation
- membres : intégrer, comportement, infobésité, positionnement

Pour plus de détails aller sur http://site-coop.net/cooperation28/

Deuxième partie de la séance :

Après cette dense partie informative, Jean-Michel Cornu a répondu à plusieurs question. Sa réponse à la dernière m'a bien fait rire : il parle de sa participation à ITyPA, qui était pour l'instant inacive. Mais ce n'est pas pour autant qu'il culpabilise : "J'ai rien foutu (...)  je suis très fier de moi". Et même et étant très peu actif, des sujets l'ont intéressé, il a appris quelque chose, il a gagné quelque chose. Il voit bien ITyPA comme un opportunité, et non une contrainte. La communauté ITyPA lui répond même à des questions qu'il ne lui a pas posé !

La fin de la séance portait sur les productions de cette semaine, le fait que les médias sont en train de s'approprier le principe des Mooc, et l'introduction de la semaine suivante, qui portera sur les réseaux sociaux.

jeudi 15 novembre 2012

Séance n°7 - Apprentissage social


Intervention de Frédéric Domon : fondateur de SociaLearning, un cabinet de consultants spécialisé en stratégies collaboratives. Il est également animateur du site du même nom.

Comment il a découvert le social learning : par sérendipité.

Pourquoi le social learning ?

La compétitivité entre entreprises nécessite de l'innovation de leur part. L'innovation engage toute l'entreprise et passe par la collaboration d'une diversité de profils autonomes et l'entreprise doit être résiliente (accepter le changement). Donc l'innovation se base sur la mobilisation de l'intelligence collective de l'entreprise. 
Le modèle 70/20/10 : 70% de ce qu'on apprend provient de l'apprentissage informel (--> social learning) , 20% de la famille et des amis, 10% de l'apprentissage formel.


Définition du Social Learning : Définition à travers 4 mythes à casser :

1 : Le social learning est nouveau. Albert Bandura est le premier à parler de social learning, mais l'idée avait déjà été introduite par Vygotsky.

2 : Le social learning, c'est que de l'apprentissage avec le web 2.0. Des exemples montrent que l'on peut apprendre avec les autres sans outils 2.0. Un client de SociaLearning, une entreprise de fret, voulait mettre en place des réseaux sociaux d'entreprise. En réalité, le problème de l'entreprise est qu'il y avait une séparation des "cols blancs" et des "cols bleus". Cette perte d'information au sein de cette entreprise entraînait une incompréhension entre les "cols blancs" et les "cols bleus". La machine à café est aussi un outil de social learning. Néanmoins, il est vrai que les outils 2.0 aident à refaire une communication.

3 : le social learning n'est réservé qu'aux possesseurs de savoir. 

4 : social learning = formation. On parle d'apprentissage, c'est quelque chose d'individuel. le rôle de l'entreprise SociaLearning est de créer un environnement pour que ces apprentissages peuvent se réaliser. On passe du push au pull : les participants vont créer du contenu et le mettre à disposition de la communauté (comme pour le MOOC).

L'entreprise apprenante / Social Learning 
L'entreprise apprenante a une gestion des connaissances et des savoir-faire des membres de l'entreprise : archivage des savoir-faire. Mais avec les outils récents, les savoir-faire changent rapidement. Dans le Social Learning, on passe d'une logique de contenu à une logique de connexion. On peut tout trouver sur Internet, la difficulté est de trouver les bonnes personnes qui me donneront des informations fraîches.

Le social learning s'appuie sur  4 dimensions :
Une dimension réelle, une dimension technologique (mais pas que !), une dimension individuelle (apprentissage demandant de la motivation) et une dimension collective.

Le social learning dans les Grandes écoles :
Dans les Grandes écoles, le problème est autre : si la démarche de social learning n'est pas obligatoire, l'étudiant ne le fera pas vraiment, car il suit déjà des cours.

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Questions :

a) Démocratie VS autorité : la hiérarchisation dans les entreprises est-elle compatible avec le processus démocratique du social learning ?
La mise en place du social learning fait évoluer l'entreprise. Frédéric Domon précise aux entreprises à ses clients qu'il s'agit d'un changement organisationnel, et qu'il ne suffit pas d'installer un logiciel. LEe social learning donne la parole aux employés. Le mode de fonctionnement de l'entreprise est affecté : les collaborateurs ont plus d'autonomie, prennent des initiatives.

b) Est ce qu'il y a des stratégies et des conseils  pour inciter les élèves à communiquer avec l'extérieur ? Qui doit prendre l'initiative ?
C'est à l'enseignant d'abord de développer un écosystème avec des pairs via son PKM (Personal Knowledge Management). Il doit ensuite pousser les élèves hors de leur zone de confort (-> noter)

c) Est ce que l'apprentissage informel collaboratif et le social learning sont un luxe ?
C'est un luxe de s'en passer ! Il y a 30 ans , on utilisait 70% de ce qu'on avait appris à l'école. L'année dernière, c'est tombé à 5% (donc ce n'est plus 70/20/10). Ce n'est pas à la formation de remplir le manque qui s'est fait. 70% des innovations majeures dans le futur viendront d'une collaboration forte.

d) Peut on reconnaitre /certifier ces apprentissages réalisés au travers des interactions sociales ?
Dans le cadre des apprentissage informels, il y a le VAE (Validation des Acquis de l'Expérience), mais peu de personnes l'utilisent. Pour le social learning, on n'est pas dans la même logique que les autres apprentissages. la reconnaissance passe par la reconnaissance de la hiérarchie : elle doit demander ce que les collaborateurs ont appris pendant leurs missions. Le manager de proximité doit valoriser ces apprentissages. Après, il y a des réflexions à mener avec les RH au niveau des évaluations, qui sont pour l'instant individuelles. 

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Remarque : Le temps est essentiel dans le social learning. Il faut du temps pour transformer une information en savoir.

Retour sur l'expérience du Mooc par les élèves de centrale nantes :
- de l'intérêt pour ITyPA
- les élèves regrettent de ne pas avoir plus d'interactions, mais eux-mêmes ne vont généralement pas voir les blogs des autres...
- ils n'écrivent pas de billetssur les outils parce que des ressources sur internet présentent déjà mieux les outils.

Réponse de Frédéric Domon :
On parle beaucoup d'outils, mais l'important est de se concentrer sur pourquoi on met en place un PKM. Par ailleurs, même s'il existe déjà des sites où les informations sont mieux présentées, la phase de synthèse (rédaction des informations acquises) est importante pour l'apprentissage. Quand on reformule l'information, on l'apprend mieux.

Cette semaine : Découvrons les communautés qui nous entourent

mardi 13 novembre 2012

Les rêves lucides

Je compte poster de temps en temps des sujets qui m'intéressent et qui ne sont pas en rapport avec ITyPA. En voici un : les rêves lucides ( lucid dream en anglais ).

Les rêve lucides sont des rêves où on a conscience qu'il ne s'agit pas de la réalité. Par conséquent, on peut alors les contrôler : intéressant, non ?

Je ne vais pas expliquer comment ça marche, car comme beaucoup, je pense que d'autres (Wikipédia par exemple) en parleront mieux que moi. Cela ne m'empêche pas d'en parler pour faire découvrir les rêves lucides à la communauté.

Voici un lien qui détaille le principe. (source wiki, donc pas sure à 100%) :
http://fr.wikibooks.org/wiki/R%C3%AAve_lucide/Techniques_d%27induction

J'ai essayé mais ça n'a rien donné pour l'instant...

21/11 : Depuis que je me suis lancé dans les rêves lucides, je me souviens au moins d'un rêve par nuit. Mais rien de plus...

vendredi 9 novembre 2012

Séance n°6 : Partage d'expériences autour de la veille et de la recherche documentaire


Hier nous avons eu l'interventions de 4 participants, sur le sujet de la veille et la recherche documentaire :

  • Deborah Augustiniak, alias @audece, qui habite à La Rochelle, Documentaliste,
  • Eric Sinet (@ericsinet), qui habite en région Rémoise, Professeur des écoles,
  • Isabelle Gruet, @igruet sur twitter, habite à Rennes, Communiqué Manager pour Thot Cursus et Formatrice bureautique et internet pour les débutants
  • Soufiane Lamrissi, @Wriri sur twitter, qui est dans ma classe (!!): en 2e année à Centrale Nantes.


Q : Comment les participants veillent-ils ?
Isabelle : a commencé par les flux RSS (il y a 2 ou 3 ans), utilise Google Reader et un autre outil combiné avec Google Reader, utilise Twitter, suit 700 personnes,à commencé à suivre des blogs, en découvrir d'autres,etc. Utilise Diigo pour enregistrer ses signets
Eric : est passé par l'infobésité, et redémarre avec les flux RSS maintenant.
Déborah : pas de flux RSS, utilise Evernote, veille sur des Scoop It, utilise beaucoup Twitter. Evernote est intéressant pour avoir juste le texte d'un site web, annoter, mettre des tags. Difficultés à centraliser des infos avec Pearltree.
Anne-Céline (sur Pearltree) : l'a laissé tombé pour aller sur Diigo, parce que ça devenait fouillis, et l'a repris cette année pour faire du partage de liens.
Soufiane : terme de veille découvert la semaine dernière, utilise Twitter (veille sur les élections aux US par exemple) et Facebook. Pas vraiment un veilleur. A découvert Evernote sur son téléphone. Construit sa veille petit à petit.

Q : lisez vous les documents obtenus avec les flux RSS avant des les classer ?
Déborah : a des répertoire de documents à lire plus tard.
Soufiane : il faut bien parce qu'après on se surcharge d'infos. Soit on le lit sur le moment, soit on ne le lira probablement jamais.
Eric de son côté a peur de perdre de l'info : problème de l'infobésité. Peur de perdre des infos : stockage sur Pearltree avec trop d'infos jamais lues. Il faut dire stop et recommencer.
Pour les autres, ça dépend des cas. Certains enregistrent sans lire mais lisent effectivement plus tard.


Sur la veille collaborative : 

  • "Si on faisait un wiki ?" Réapparait souvent.
  • Pearltree permet de faire un travail collaboratif.
  • Isabelle : on ne peut pas faire un Scoop It à plusieurs mais on peut demander à quelqu'un d'intégrer un scoop. 
  • Diigo utilisé pour faire de la veille collaborative : choix de tags communs. Problème dans un groupe Diigo : organisation très linéaire -> faire une mindmap ou réorganiser avec PearlTree.
  • MuzeoNum : wiki avec des ressources, Sébastien Magro en parlera.


Sur la notion de se mettre des contraintes :

Eric : c'est là où il en est ; il n'est pas encore au niveau de la veille, il se réorganise, cherche des intérêts communs avec d'autres participants. Il faisait de l'infobésité. Il faut qu'il recommence, remette les choses à plat.
2 ou 3 flux RSS suffisent pour commencer.
Jean-Marie : son flux de veille principal est Twitter. Il a tendance à aller à la pèche pour découvrir des tendances et utilise aussi beaucoup les tags sur Twitter. Il a accepté de rater 80% des choses qui passent.

Q : comment s'organiser pour s'y retrouver ?
Déborah : 2 méthodes pour créer des mots-clés :

  • folksonomie : les tags, les étiquettes sont donnés par la communauté, sans être classés. Emerge de la complexité d'un groupe.
  • thésaurus : mots-clés déjà définis avant la communauté.

Difficile de faire de la recherche avec des tags

Recherche efficace ≠ veille :
Soufiane :

  • Veille : suivre des flux pour en retirer des infos, sur le long terme.
  • Recherche efficace : optimiser le temps de recherche pour avoir tout de suite le résultat. On va vers les résultats. 

Parallèle avec les cours de stratégie d'entreprise : logique de développement : R&D (veille) ou d'exploitation : résultats immédiats (recherche efficace).
On gagne à utiliser les deux, le court terme et le long terme. La culture générale vient à travers la veille.
Isabelle : veille et recherche ne sont pas incompatibles. On trouve un mot-clé et on fait ensuite une recherche. La veille est plus intéressante pour des sujets d'actualité. La veille vient de recherches des autres...

Q : Est-ce que vous avez pu profiter de la veille que vous avez mis en place pour éviter de faire des recherches directes ?
Soufiane : la veille facilite les recherches ensuite. On peut rechercher un article sur une veille, mais que si cet article est récent. Après on ne peut plus que passer par une recherche internet.

Q : Comment vous ressentez cette trace systématique de vos recherches sur le web ?
Soufiane : ces informations de Google ou Facebook : fait peur. Grands groupes qui ont des pouvoirs qui se répandent (OPA), et chaque jour on les nourrit d'informations. Quel pouvoir donne-t-on à Google de cette manière ? Mais quand on donne nos infos personnelles (s'inscrire,...), on trouve des informations plus précises sur ce qu'on cherche... équilibre entre ne pas trop donner, mais assez.
Isabelle : Donne le moins d'infos possible. On a du mal à se passer de Google, même si on est  réfractaire.
Eric : StartPage : un moteur de recherche sans donner d'adresse IP. Une alternative : les logiciels libres.
Morgan Magnin : il y a aussi une problématique de sécurité : qu'est-ce qui peut être dévoilé à cause d'une faille de sécurité ?

Cette semaine : définir nos objectifs d'apprentissage par rapport à ITyPA.

mercredi 7 novembre 2012