vendredi 14 décembre 2012

Séance n°11 : les MOOCs pour la formation au long de la vie


Voilà la dernière séance...Voici ce que j'ai retenu. Elle a pour thème le bilan et les évaluations et fait suite à la vidéo et intervention de Bruno Devauchelle. La séance a cependant beaucoup tourné autour de la pédagogie, même si les évaluations en font partie.  Il n'y aura pas d'autre introduction du thème, mais surtout des discussions et des réponses aux questions qui étaient sur le forum. Cette séance a été aussi riche sur le canal IRC #ITyPA. On a eu une surprise à la fin de la séance...

L'invité du jour : Marcel Lebrun : belge, intervient lors des colloques francophones sur l'utilisation des technologies pour enseigner et apprendre. Professeur en technologies de l'éducation et conseiller pédagogique en Belgique. À l'origine de la plateforme Claroline. J'ai remarqué qu'il aimait beaucoup faire des comparaisons et des métaphores pour exprimer ses idées.

  • Quelques réflexions suite aux questions du forum :

La question de compétences nécessaires pour le Mooc : ces compétences et celles que le Mooc ITyPA apporte sont démultiplicatrices. Comme l'écriture, la lecture et le calcul, ces compétences ne sont  pas intéressantes en soi mais elles permettent l'accès à d'autres connaissances. ITyPA est un "métamooc" : il donne accès à d'autres moocs et permet d'apprendre à se servir des mooc. Le plus grand mooc des mooc, c'est internet.

Que vont devenir les universités ? Elles ont encore des intérêts, elles sont un lieu de rencontres avec les profs, la société, permettent d'être en présence des autres. Cette question est reprise au long de la séance.

On parle des réseaux sociaux, mais ils n'ont rien de sociaux, c'est à nous de les socialiser. On a encore beaucoup de travail à faire. C'est comme utiliser un aspirateur pour dépoussiérer un tapis en tapant dessus.

  • 1er sujet de discussion : sur les outils, le positionnement de Claroline, des LMS (learning management system), et aussi des universités par rapport aux cours en ligne ouvert et aux PLE (personal learning environment))

Claroline est un LMS qui a été créé il y a 10 ans, et Marcel Lebrun est pense qu'il doit évoluer. Est ce que ça a encore du sens de faire des LMS ? Le cours magistral est dépassé (simple lecture du cours en présence de nombreux étudiants).

Pourtant, le campus a quand même une dimension sociale, donc il serait intéressant de redonner du sens au campus. Redonner la place aux apprenants qui construisent. La présence, c'est la co-élaboration. L'avenir des LMS, il les voit comme des structures médianes, des interfaces entre Internet et les PLE.

Sur le rôle des moocs : comparaison avec l'alpiniste : il ne peut pas monter plus haut si il n'a pas de crampons. Les étudiants ont besoins de référents, de critères, d'échéances. L'avenir des moocs, c'est de fournir le guide du routard d'internet, pour aller ailleurs quand on veut.

Les LMS sont des poteaux indicateurs dans des espaces de liberté.

Remarques :
Les discours en général sont souvent dans la polarisation : quand on doit parler des méthodes numériques, on ne parle que du numérique, etc. Sauf qu'il y a un continuum entre enseigner et apprendre, entre le numérique et le réel.

Il faut apprendre à apprendre, mais aussi apprendre à enseigner. Si ceci est fait dès l'éducation, dans une compétence générique du primaire au supérieur, on sortirait des études de la scolarité en étant enseignant ! Fait gagner de l'argent dans le budget de l'Etat.

  • 2ème sujet : la dimension certificative des cours en ligne. 

En parlant de l'évaluation certificative, on a fait beaucoup de dégâts ce dernier siècle : les étudiants n'apprennent pas pour apprendre mais pour réussir aux examens. Est-ce qu'on ne pourrait pas aller vers plus de formatif et moins de certificatif ? Quand l'étudiant s'inscrit pour un cursus, on devrait peut être donner un ticket à l'étudiant pour son diplôme. Quand il sortira de ce cursus, s'il n'a pas développé ces compétences il sera embêté pour travailler (ce qui devrait le motiver à étudier, et non pas les examens).

Quand on travaille par projet, l'étudiant a les compétences, et la compétence de travail d'équipe : une solution, pour remplacer le cours magistral.

Changer les méthodes de pédagogie demande beaucoup de changements, mais cela peut prendre du temps, patience. Ce n'est pas une révolution, mais une évolution.

Complément de Jean-Marie : Plutôt que de pousser à l'évaluation individuelle, on devrait évaluer les gens sur leur capacité à produire du bien commun, de travailler en groupe.

Comment on va évaluer ? Par tous les moyens possibles. On va demander aux étudiants de se co-évaluer. On peut garantir une validation des constructions individuelles et collectives ainsi.

Que les enseignants osent sortir du cadre du cours magistral avec toujours la même méthode d'évaluation ! Ce n'est pas un problème d'outil, mais plus un problème de nouvelle pédagogie et surtout un état d'esprit. On a toujours été habitué comme ça.

Au niveau du gouvernement : Construire des plans sur une portée de 10 ans ou plus.

Le nouveau rôle des enseignants ? 
Chaque apprenant devient formateur des autres étudiants avec le mooc. Les étudiants sont capables d'appréhender des matières par eux-mêmes s'ils travaillent en collaboration. Mais l'enseignant leur permet d'aller plus loin.

Crainte des enseignants qu'ils vont être remplacés par les machines, avec les xMoocs par exemple, où on peut en plus revoir le cours. Ceux qui ont peur, c'est parce que leur conception de la pédagogie n'est pas adaptée.

On ne peut plus former les enseignants comme avant, avec des cours. Il faut appliquer le principe de variété et d'isomorphie : la formation des enseignants doit être à l'image des étudiants. Ils doivent se mettre à la place des étudiants. L'apprenant, qui est aussi un être en construction, doit aussi apprendre.

C'est en réfléchissant sur les façons dont on a appris qu'on devient un meilleur apprenant.

Au siècle des Lumières, la raison a quelque part remplacé la religion. On a été trop loin. Dans les études secondaires, on arrive avec des théories, des modèles, et les étudiants reçoivent des informations désincarnées. Il faut aller vers un humanisme.


  • 3ème sujet : la formation des adultes, formation au long de la vie. 

Est ce qu'il ne faudrait pas souligner le collectif comme mode d'apprentissage pour les adultes ?

On parle souvent d'apprendre à apprendre toute la vie durant, en commençant à 24 ans, pourquoi ? On apprend à partir de 5 ans.


  • Sur l'enseignement des compétences :

Les compétences : collaborer, communiquer, exercer l'esprit critique. On a l'impression qu'il suffit d'immerger l'étudiant dans un groupe pour qu'il en tire la compétence ! De plus, comment valider qu'ils ont développé la compétence de travail d'équipe ? On le met dans l'eau et il va apprendre à nager.... Marcel Lebrun plaide vraiment pour qu'on forme aux compétences de manière explicite. Il y a de nombreux ouvrages sur le travail collectif, mais on croit que c'est naturel ! Il y a des savoirs sur les compétences.

Dans ses cours, Marcel Lebrun utilise des grilles pour construire l'esprit critique, pour le travail d'équipe, en plus du cours traditionnel. Pour les aider à communiquer aussi, il renvoie les élèves à la vidéo comique sur les 8 erreurs à ne pas commettre lors d'une présentation. (Peut être cette vidéo ?)


  • 4ème sujet : ordre et désordre dans l'enseignement

Retour sur les poteaux et les grands espaces de liberté abordés au premier thème de discussion.
L'enseignant : élément catalyseur. Accompagnateur qui mettent de l'ordre dans le désordre.

  • Dernier sujet : la conscience d'avoir des gens autour de soi est la base de la création de la collectivité.

Des systèmes ouverts avec lesquels il peut il y avoir des échanges avec l'environnement.

Surprise : pour la 1ère fois depuis le Mooc,  Christine, Jean-Marie et Anne-Céline se sont rencontrés, et ils sont dans la même pièce! (et Morgan est tout seul !)

"Au prochain Mooc alors ! A bientôt sur les réseaux !"
"Mais un cours ouvert, ça se ferme pas !"

Merci aux lecteurs patients qui auront lu mes posts sur les séances d'ITyPA, et j'espère qu'ils ont été utiles à certains. Personnellement, ça m'a aidé à faire le point sur chaque séance, en retravaillant mes notes.

samedi 8 décembre 2012

Séance n°10 - Partage d'expériences


Pendant cette séance, nous avons eu droit à de nombreux problèmes techniques : la séance a commencée en retard (10 min), les interventions de certains des invités étaient hachées, il aussi de l'écho parfois. Ceci m'a rappelé les limites des Moocs : la création d'une vidéo en direct, sur internet ne peut pas éviter les risques de manque de débit de connexion, les retard des participants, ou d'autres problèmes techniques. Finalement, il faut se dire qu'on a eu de la chance que cela ne se produise pas plus souvent.

J'ai trouvé cette séance plutôt déstructurée, peut-être à cause des dits problèmes. En tout cas, ma prise de notes (partielles) est plus une suite de remarques qu'une discussion structurée.

Pour cette séance, plusieurs participants sont venus témoigner de leur expérience des réseaux sociaux (RS) : 
- Gilles Le Page : retraité, ancien formateur pour les adultes et .... (on n'entend rien !)
- Vincent : chargé d'affaires, passionné par les (nouvelles) technologies, s'intéresse aux RS. Il a deux sentiments opposés sur les RS :  c'est le grand amour mais il ne les supporte pas.
-  Jacques : Jacques ne nous entend pas .... 
- Olivier : concepteur pédagogique pour des cours à distance, est présent sur les réseaux sociaux.
Il y a de l'écho !

A propos des réseaux sociaux :
Gilles : on n'entend rien... expérience variée, ... , ..., ... expérience sur l'AFPA, importance d'avoir un objet commun, un sujet commun : pour concerner et impliquer les personnes. Avoir une animation constante, avec du contenu technique, de l'animation mais aussi de l'humain. Il faut travailler en tant que personne dans le réseau.
Jacques a encore des problèmes techniques.

Q : Est-ce qu'on passe trop de temps sur les RS ? Comment se répartit le temps que tu passes sur tes RS ?
Vincent : Oui, on passe tous beaucoup trop de temps, compte tenu de ce qu'on y a gagné ! Ca vient avec l'expérience des RS. En fonction des RS, il y a des règles à mettre en place pour éviter d'y passer trop de temps (nombre limité de personnes qu'on suit sur Twitter, ...). Il faut se mettre des objectifs : pour Vincent, c'est la veille sur un sujet précis. Le problème de certains et que quand il n'y a pas de nouveautés, ils en créent eux-mêmes, pour être ainsi constamment occupés. Facebook aide dans ce domaine, proposant de nouveaux amis et rappelant les mises à jours des statuts des amis ("..., vous avez des notifications en absence"). Vincent est tombé dans l'obésité, avec 1000 à 1500 amis sur Facebook, pour son travail de commercial. Il est revenu sur son objectif : la veille.

Y a-t-il un côté de gourmandise dans les RS ? On en prends parce que c'est gratuit, jusqu'à écœurement.

Jacques est revenu ! : prof d'informatique à Dijon, passionné par les nouvelles technologies et la pédagogie. Jacques a du mal à ce mettre en avant sur les RS. Il ne veux pas renvoyer plusieurs fois le même tweet le même jour.
Q : Est-ce que plus le message est relayé, plus on perd en qualité ? Comment vérifier la qualité de l'info ?
Il lit toujours ce qu'il tweet. Il ne s'appuie pas sur ce que disent les autres.
Q : Quels outils utiliser pour l'apprentissage ?
Twitter pour communiquer, Framapad pour un travail collectif (avoir des traces de ce qui s'est dit pendant les réunions, faire la synthèse des séances) et Hangouts pour communiquer oralement. De plus, Vincent a monté une plateforme pour structurer l'organisation des taches.

Olivier : Pourquoi tu n'aimes pas Twitter ? 
140 caractères, ce n'est pas assez pour s'exprimer, et à la lecture des tweets des autres, ce qui y est dit est rarement intéressant
Vincent : 140 caractères, c'est peu, mais avec Twitter, on peut découvrir les hashtags, et tout le contenu événementiel. Vincent travaille avec Scoop.it, qui redistribue l'information vers les autres RS.

Q : Pourquoi les responsables des RS ont envie qu'il y ait un flux considérable et rapide ?
Pour le flux important, c'est pour vendre de la pub. Mais pourquoi un flux rapide ?

Q : Est ce que un travail en communauté durable est possible avec des gens qui ont un milieu différent ? Que deviendra la communauté ITyPA sans les séances hebdomadaires ? 

Il n'y a pas un outil qui plait à tout le monde. Il faut sans doute en utiliser plusieurs, ou en prendre un et s'assurer de trouver les gens l'utilisant qui nous intéressent.

Sur le forum, il y a une discussion autour de la question des droits : les droits dans la veille, dans la curation, sur les blogs, etc. Le minimum est de citer par qui on a eu l'info (l'intermédiaire) et citer la source. "Rendre à César ce qui est à César".

Jacques et la fête des voisins du Mooc :
La fête des voisins du Mooc a pour objectifs de rompre l'isolement, créer une dynamique pour que ceux qui sont plus loin de l'activité du Mooc rentrent dans le flux. C'est une bouée pour sauver de la noyade. Mais pour l'instant c'est un échec cuisant !
Le principe : on essaye d'organiser sur une semaine des créneaux pour faire des Hangouts entre participants.
Pourquoi un échec ? Pour Jacques, il y trois conclusions à en tirer : l'organisation est à revoir, Jacques a du mal à mettre en avant ses initiatives et ce projet arrive trop tard dans le Mooc. Ceux qui ont décroché ne sont peut être plus assez motivés pour revenir.

Les Hangouts peuvent aussi faire suite au Mooc ITyPa, après le 13 Décembre, dernière séance.

Christine : où sont les profs ?
Mais où sont donc passés tous les profs qui étaient au début du Mooc ? On ne voit pas leurs contributions à part quelques individus. Qu'est-ce qui les a dégoutés? Est-ce qui sont apprenants passifs ? Redonnez un peu signe de vie ! On avait 300 profs ingénieurs pédagogiques. Merci de donner de vos nouvelles.

Le chantier de capitalisation :
Les invités sont très impliqués dans la capitalisation du Mooc, sur les Pads, et autres outils. Christine nous appelle à la collaboration pour compléter le glossaire, finaliser la synthèse des séances. Ces appels seront relayés sur le site d'ITyPA.
Vincent : la capitalisation est une aventure enrichissante qui donne envie d'aller plus loin, de garder contact par la suite. Appel à l'aide de personnes compétentes pour faire le glossaire. Rejoignez-nous, on va pas vous manger !

Anne : est-ce que je suis fourmi ou papillon ? 
Fourmi, j'apporte une petite contribution, c'est frustrant. Papillon : je butine en toute liberté, explorant les contributions des autres.

On arrive à la fin d'ITyPA. À quand la Saison 2 ?

Cette semaine : 
- Comment j'apprends à vivre dans les RS, sans ITyPA.
- Question de bilan, comment s'est passé ITyPA. On va demander à  un regard extérieur. Vidéo de Bruno Devauchelle mercredi 12/12/12.
"Bon partage ! À très bientôt !"

vendredi 30 novembre 2012

Séance n°9 - Construire son réseau social pour apprendre

Hier nous avons eu droit à l'intervention de Sébastien Magro, en charge des nouveaux média au musée du quai Branly (entre autres). Son site : sebastienmagro.fr. Son intervention portait sur l'intégration des réseaux sociaux numériques à l'EAP.

Son expérience des réseaux sociaux :

Sébastien a commencé sur les réseaux sociaux en 2007, avec l'arrivée de Facebook. Son usage des réseaux sociaux allait déjà plus loin qu'un bon nombre de ses amis : il faisait en fait de la curation, ce qu'il a apprit plus tard. Il a ouvert son blog en 2009 et y présentait surtout ses visites de musées. Aujourd'hui, son blog porte surtout sur le numérique dans les musées. Son inscription sur Twitter a été  le déclenchement d'un parcours à la fois personnel et professionnel. Il a rejoint Twitter en 2009, avec un compte personnel, mais à partir de 2010, il a créé un compte pour son blog qui est devenu son seul et unique compte, qui rassemble à la fois un dimension personnelle et une professionnelle.

Sur #museogeeks :

#museogeeks est une communauté informelle, créée fin 2010, rassemblant des professionnels issus d'institutions, des professionnels, des étudiants en art, des fans de la culture et du numérique, ...
3 dispositifs : 
- Museomix 
- Mozeonum : communauté d'apprentissage en ligne et IRL (dans la vie réelle)
- SMV : pour un Soir , un Musée, un Verre, sur Facebook
- Muzeonum est un wiki participatif et collaboratif de données autour du numérique au musée.

Autour de Muzeonum, on retrouve :
- un groupe Twitter
-  un groupe "fermé" Facebook (par défaut, l'ensemble du contenu n'est pas visible à tous). C'est une plateforme d'échanges, pour donner du contenu, poser des questions. La diversité du public crée de la diversité dans les échanges, et une capacité à enrichir les discussions.
- une page Facebook pour montrer Muzeonum aux intervenants extérieurs.
- une page sur Pinterest

Trucs et astuces pour utiliser les réseaux sociaux :

1) L'identification : parvenir à identifier les bons outils pour atteindre votre objectif et les interlocuteurs qui sont les plus pertinents.
2) La qualification du réseau :  trouver les bons réseaux qui vont répondre à vos recherches
Exemple de Viadeo : plateforme comme Facebook mais professionnelle. Or sur Viadeo, Sébastien Magro a des demandes d'échanges avec des artistes, peintres etc. Ce n'est pas le meilleur endroit pour mettre une galerie : pas adapté à des travaux visuels.
Néanmoins, il y a toujours possibilité de détourner le but d'une plateforme, exploiter une fonctionnalité. Par exemple,  Facebook permet de faire une galerie.
3) Le référencement social : on a accès au contenu des amis avec les réseaux sociaux. Contrairement à une prescription d'un profesionnel, on a plus tendance à croire nos amis, à avoir confiance en leurs conseils. Il faut savoir évaluer correctement la pertinences des recommandations des amis.
4) La sérendipité : sur internet, trouver ce qu'on ne cherchait pas véritablement
Important de se laisser de la marge pour ce qu'on avait pas anticipé. Sur Twitter, Sébastien Magro suit un peu plus de 1500 personnes. Pourquoi ? Parce qu'il apprécie l'idée de pouvoir trouver des choses qu'il n'avait pas envisagé, pour lui ouvrir de nouvelles perspectives. Il faut accepter l'idée de pouvoir être surpris par votre réseau.

La boîte à outils : 

- Twitter est souvent utilisé par des applications tierces. L'application qu'il utilise (je n'ai pas noté son nom) permet par exemple la programmation des Tweets, d'avoir des colonnes de recherches avec des flux.
- Evernote
- Wunderlist : faire des listes, avec une dimension de collaboration, et la possibilité de faire des check-lists
- Flipboard : pour les terminaux mobiles, permet d'explorer ce qui est partagé par vos contacts avec une interface de magazine. Stimulant d'un point de vue visuel et pour la sérendipité.

Questions :

1) Comment rendre un réseau plus actif ?
Pour stimuler le réseau, il faut apporter de la diversité, ne pas avoir peur de poser des questions même celles qui apparaissent bêtes au départ. Maintenant, les réseaux sociaux sont devenus importants (Selon une étude, nous passons 18% de notre temps sur des réseaux sociaux), du coup il y a une forme de lassitude des ces réseaux. Il faut rester dans une dynamique, focalisé sur ses objectifs et ne pas avoir peur d'interagir avec ses camarades.

2) Qui profite le plus de la participation aux réseaux sociaux ? Quels sont les avantages de la non-participation ?
On peut être spectateur, sans trop à avoir à s'impliquer et récupérer beaucoup d'informations. C'est un peu dommage parce que l'avantage des RS, c'est la richesse de leurs échanges. En n'y participant pas, on y perd beaucoup. La participation stimule aussi l'engagement.

3) Les RS numériques sont-ils réellement des outils d'apprentissage ? Est-ce que les RS ne nuisent pas à la concentration, au vu de la masse de contenu (infobésité) ?
Non, les RS n'ont pas vocation d'apprentissage. Le premier sujet, c'est les échanges. Dans un second temps, on peut les détourner et leur donner le sens dans lequel on veut aller. On n'a pas tous les mêmes usages des RS. Il y a toujours moyen de les d'orienter. Il peut y avoir uniquement une dimension de divertissement ou au contraire, une dimension professionnelle.
En ce qui concerne l'infobésité, nous devons accepter de passer à coté de certaines choses. En comparaison, on ne peut pas regarder tous les films, lire tous les livres qui sortent, et pourtant on peut en profiter et en regarder/lire quelque uns. Tout est question d'auto régulation.

4) Est ce qu'il y a une différence fondamentale entre ton utilisation des RS en tant que pro et en tant qu'individu ? (pas au niveau du contenu)
Magro a le même comportement, quel que soit la plateforme. Mais quand il suit la voie du musée, il ne me comporte pas pareil au niveau des expressions utilisées.

5) Quelle est la place du jeu et du ludique dans vos interactions  ? Est il possible d'appréhender le Mooc itypa comme un jeu ?
On peut utiliser les ressorts du jeu pour parvenir à faire intégrer, accepter des dimensions un peu délicates. En terme de médiation, on les utilise dans les musées (exemple de l'organisation d'une chasse aux trésors). On peut utiliser les RS dans un objectif de divertissement, et on peut aussi mêler apprentissage et divertissement.

6) Y a t-il un cadre légal à Twitter ?
Ca émerge : des questions sur la gestion des droits de l'auteur, de l'image, de la diffamation, ...."Je ne suis pas suffisamment versé en droit". Il faut faire attention à ce qu'on dit ou ce qu'on montre sur Twitter. Le droit à l'image est à respecter. 
Question de la modération et de l'acceptation des critiques des institutions. Tout le monde n'a pas le même niveau de responsabilité quand ils postent. Certains quand ils postent sont irresponsables malheureusement, et il n'y a pas de retour en arrière possible, et il y aura des personnes qui regarderont ces posts.


Cette semaine : on continue à échanger sur nos expériences.


jeudi 22 novembre 2012

Séance n°8 - Découvrons les communautés qui nous entourent

L'invité du jour : Jean-Michel Cornu : consultant et auteur. C'est par ici pour voir son site. Cette séance a été très instructive et intéressante, par l'apport des connaissances de ce dernier. Il a utilisé un prezi, ce qui a grandement facilité la compréhension, parce qu'il parlait assez vite. Je poste ce qui m'a principalement intéressé :

Définition de la coopération à partir de l'intervention de Jean-Michel Cornu :

La coopération est une méthode d'approche différente de ce qu'on a l'habitude de voir. Elle demande une vision d'ensemble, qui s'articule autours de 28 mots-clés. Pour Commencer, il y a 4 mots clés contre intuitifs :

-  L'abondance (des membres) :
Il y a plusieurs méthodes de gestion d'un projet. Lorsqu'on travail sur un projet prévisible (étude scientifique par exemple), on essaye de ne pas gâcher les ressources qui sont rares, et pour cela, le projet est planifié. En économie, il s'agit d'agir au moment de la négociation, pour fixer un prix sur quelque chose d'imprévisible et de rare. 
En revanche, le travail en coopération fait intervenir beaucoup de membres : on est sur de l'abondance de personnes, qui sont typiquement imprévisibles. Dance ce cas, le choix s'effectue à posteriori. Par exemple, quand on pose une question à la communauté ITyPA, on ne sait pas qui va répondre, mais on joue sur l'abondance de participants. La coopération est adaptée à l'abondance. Ce n'est plus une optimisation des contraintes, mais une gestion d'opportunités.

- la taille (du groupe) :
Cette partie est tout à fait nouvelle pour moi, et m'a à la fois surprise et rassurée quant à ma participation à ITyPA. 
Dans un groupe, quelle que soit sa taille, on retrouve en général 1%  de personnes proactives (qui prennent des initiatives), 9% de personnes réactives (qui réagissent aux interventions des autres), et le reste ? 90% d'inactifs ! Mais le plus étonnant est "quelle que soit la sa taille" : si on décide de retirer du groupe tous les inactifs, les 10% restants reformeront les même statistiques... A l'inverse, plus il y a de membres dans la communauté, plus il y aura de réactifs et de proactifs : les groupes de 100 à 1000 deviennent intéressants. 
Bien sûr, le rôle de chacun n'est pas fixe ! Suivant le moment ou l'envie, on peut passer de inactif à réactif à proactif. Mais les chiffres restent les même à un instant donné. Apparemment, ils s'appliquent aussi au Mooc ITyPA. Par conséquent, plutôt que d'attendre sur l'activité d'une personne précise, il faut jouer sur la taille de la communauté. Pour les membres inactifs, la communauté doit être vu comme une opportunité et non comme un contrainte. Jean-Michel cornu revient sur ce dernier point par la suite, et c'est cette partie qui me rassure.

- convergence (des intérêts) :
Le piège est de croire qu'il faut coopérer sinon on est un "vilain garçon". Cette forme altruisme peut marcher mais ce n'est pas comme ça que fonctionne une communauté. Plutôt que l'altruisme, où on agit contre sont intérêt, le groupe doit se former autour d'un intérêt commun : mon intérêt va dans le même sens que celui de la collectivité. 
Par ailleurs, le nombre de personne qui coopère sera plus grand si on a  une vision à long terme. Lorsqu'on donne au groupe une "distance d'horizon", les participants sont plus enclin à coopérer, et moins à trahir la communauté (agir contre son intérêt).
Néanmoins, trop de convergence aboutit a un troupeau de mouton où tout le monde va dans la même direction. Il faut beaucoup de convergence, mais aussi un peu de divergence, pour explorer des voies nouvelles, et un peu de conflits, pour permettre la remise en question.

- l'implication (des membres) :
Mobilisation et implication sont différents. Jean-Michel Cornu l'explique avec le steak à cheval : la poule se mobilise : elle pond un œuf et s'en va, le bœuf s'implique : il y met du sien. L'implication demande de la motivation (apprendre, sentiment du travail bien fait, plaisir, reconnaissance ou utilité),  mais il peut y avoir des freins (problème de sécurité, manque de confiance et impossibilité de se désengager). 
Les animateurs du groupe doivent augmenter la motivation et baisser les freins, et pour former une communauté, il faut mettre en valeur le sentiment d'appartenance et diminuer le manque de confiance en soi des membres.
Motivation et freins permettent de surmonter le seuil de passage à l'acte, mais il est aussi possible de diminuer ce seuil et facilitant l'accès à la communauté (KISS : Keep It Simple and Stupid).

Le groupe dépend donc des personnes (convergence, implication), du groupe en lui-même (taille) et de l'environnement du groupe (abondance).

Jean-Michel Cornu a parlé de 28 mots-clés :  après ces 4 détaillés, en voici d'autres :
- sur l'environnement : contraintes (moteur ou frein), légitimité, échanges
- le groupe : vocation, maturité, culture
- les membres : conscience, coordination

Après vient le coté obscur de la force pour ces mots-clés : les conflits (difficile à gérer), la désimplication (avec EPM : "et puis merde" qui montre la désimplication), agression (perte de confiance, peur, colère) et incohérence (parfois bien mais en général négatif).
Encore 12 mots-clés :
- environnement : documenter, produire, événement, échelle
- groupe : démarrer, faire-vivre, conflit, auto évaluation
- membres : intégrer, comportement, infobésité, positionnement

Pour plus de détails aller sur http://site-coop.net/cooperation28/

Deuxième partie de la séance :

Après cette dense partie informative, Jean-Michel Cornu a répondu à plusieurs question. Sa réponse à la dernière m'a bien fait rire : il parle de sa participation à ITyPA, qui était pour l'instant inacive. Mais ce n'est pas pour autant qu'il culpabilise : "J'ai rien foutu (...)  je suis très fier de moi". Et même et étant très peu actif, des sujets l'ont intéressé, il a appris quelque chose, il a gagné quelque chose. Il voit bien ITyPA comme un opportunité, et non une contrainte. La communauté ITyPA lui répond même à des questions qu'il ne lui a pas posé !

La fin de la séance portait sur les productions de cette semaine, le fait que les médias sont en train de s'approprier le principe des Mooc, et l'introduction de la semaine suivante, qui portera sur les réseaux sociaux.

jeudi 15 novembre 2012

Séance n°7 - Apprentissage social


Intervention de Frédéric Domon : fondateur de SociaLearning, un cabinet de consultants spécialisé en stratégies collaboratives. Il est également animateur du site du même nom.

Comment il a découvert le social learning : par sérendipité.

Pourquoi le social learning ?

La compétitivité entre entreprises nécessite de l'innovation de leur part. L'innovation engage toute l'entreprise et passe par la collaboration d'une diversité de profils autonomes et l'entreprise doit être résiliente (accepter le changement). Donc l'innovation se base sur la mobilisation de l'intelligence collective de l'entreprise. 
Le modèle 70/20/10 : 70% de ce qu'on apprend provient de l'apprentissage informel (--> social learning) , 20% de la famille et des amis, 10% de l'apprentissage formel.


Définition du Social Learning : Définition à travers 4 mythes à casser :

1 : Le social learning est nouveau. Albert Bandura est le premier à parler de social learning, mais l'idée avait déjà été introduite par Vygotsky.

2 : Le social learning, c'est que de l'apprentissage avec le web 2.0. Des exemples montrent que l'on peut apprendre avec les autres sans outils 2.0. Un client de SociaLearning, une entreprise de fret, voulait mettre en place des réseaux sociaux d'entreprise. En réalité, le problème de l'entreprise est qu'il y avait une séparation des "cols blancs" et des "cols bleus". Cette perte d'information au sein de cette entreprise entraînait une incompréhension entre les "cols blancs" et les "cols bleus". La machine à café est aussi un outil de social learning. Néanmoins, il est vrai que les outils 2.0 aident à refaire une communication.

3 : le social learning n'est réservé qu'aux possesseurs de savoir. 

4 : social learning = formation. On parle d'apprentissage, c'est quelque chose d'individuel. le rôle de l'entreprise SociaLearning est de créer un environnement pour que ces apprentissages peuvent se réaliser. On passe du push au pull : les participants vont créer du contenu et le mettre à disposition de la communauté (comme pour le MOOC).

L'entreprise apprenante / Social Learning 
L'entreprise apprenante a une gestion des connaissances et des savoir-faire des membres de l'entreprise : archivage des savoir-faire. Mais avec les outils récents, les savoir-faire changent rapidement. Dans le Social Learning, on passe d'une logique de contenu à une logique de connexion. On peut tout trouver sur Internet, la difficulté est de trouver les bonnes personnes qui me donneront des informations fraîches.

Le social learning s'appuie sur  4 dimensions :
Une dimension réelle, une dimension technologique (mais pas que !), une dimension individuelle (apprentissage demandant de la motivation) et une dimension collective.

Le social learning dans les Grandes écoles :
Dans les Grandes écoles, le problème est autre : si la démarche de social learning n'est pas obligatoire, l'étudiant ne le fera pas vraiment, car il suit déjà des cours.

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Questions :

a) Démocratie VS autorité : la hiérarchisation dans les entreprises est-elle compatible avec le processus démocratique du social learning ?
La mise en place du social learning fait évoluer l'entreprise. Frédéric Domon précise aux entreprises à ses clients qu'il s'agit d'un changement organisationnel, et qu'il ne suffit pas d'installer un logiciel. LEe social learning donne la parole aux employés. Le mode de fonctionnement de l'entreprise est affecté : les collaborateurs ont plus d'autonomie, prennent des initiatives.

b) Est ce qu'il y a des stratégies et des conseils  pour inciter les élèves à communiquer avec l'extérieur ? Qui doit prendre l'initiative ?
C'est à l'enseignant d'abord de développer un écosystème avec des pairs via son PKM (Personal Knowledge Management). Il doit ensuite pousser les élèves hors de leur zone de confort (-> noter)

c) Est ce que l'apprentissage informel collaboratif et le social learning sont un luxe ?
C'est un luxe de s'en passer ! Il y a 30 ans , on utilisait 70% de ce qu'on avait appris à l'école. L'année dernière, c'est tombé à 5% (donc ce n'est plus 70/20/10). Ce n'est pas à la formation de remplir le manque qui s'est fait. 70% des innovations majeures dans le futur viendront d'une collaboration forte.

d) Peut on reconnaitre /certifier ces apprentissages réalisés au travers des interactions sociales ?
Dans le cadre des apprentissage informels, il y a le VAE (Validation des Acquis de l'Expérience), mais peu de personnes l'utilisent. Pour le social learning, on n'est pas dans la même logique que les autres apprentissages. la reconnaissance passe par la reconnaissance de la hiérarchie : elle doit demander ce que les collaborateurs ont appris pendant leurs missions. Le manager de proximité doit valoriser ces apprentissages. Après, il y a des réflexions à mener avec les RH au niveau des évaluations, qui sont pour l'instant individuelles. 

_________________________________________________________________________________

Remarque : Le temps est essentiel dans le social learning. Il faut du temps pour transformer une information en savoir.

Retour sur l'expérience du Mooc par les élèves de centrale nantes :
- de l'intérêt pour ITyPA
- les élèves regrettent de ne pas avoir plus d'interactions, mais eux-mêmes ne vont généralement pas voir les blogs des autres...
- ils n'écrivent pas de billetssur les outils parce que des ressources sur internet présentent déjà mieux les outils.

Réponse de Frédéric Domon :
On parle beaucoup d'outils, mais l'important est de se concentrer sur pourquoi on met en place un PKM. Par ailleurs, même s'il existe déjà des sites où les informations sont mieux présentées, la phase de synthèse (rédaction des informations acquises) est importante pour l'apprentissage. Quand on reformule l'information, on l'apprend mieux.

Cette semaine : Découvrons les communautés qui nous entourent

mardi 13 novembre 2012

Les rêves lucides

Je compte poster de temps en temps des sujets qui m'intéressent et qui ne sont pas en rapport avec ITyPA. En voici un : les rêves lucides ( lucid dream en anglais ).

Les rêve lucides sont des rêves où on a conscience qu'il ne s'agit pas de la réalité. Par conséquent, on peut alors les contrôler : intéressant, non ?

Je ne vais pas expliquer comment ça marche, car comme beaucoup, je pense que d'autres (Wikipédia par exemple) en parleront mieux que moi. Cela ne m'empêche pas d'en parler pour faire découvrir les rêves lucides à la communauté.

Voici un lien qui détaille le principe. (source wiki, donc pas sure à 100%) :
http://fr.wikibooks.org/wiki/R%C3%AAve_lucide/Techniques_d%27induction

J'ai essayé mais ça n'a rien donné pour l'instant...

21/11 : Depuis que je me suis lancé dans les rêves lucides, je me souviens au moins d'un rêve par nuit. Mais rien de plus...

vendredi 9 novembre 2012

Séance n°6 : Partage d'expériences autour de la veille et de la recherche documentaire


Hier nous avons eu l'interventions de 4 participants, sur le sujet de la veille et la recherche documentaire :

  • Deborah Augustiniak, alias @audece, qui habite à La Rochelle, Documentaliste,
  • Eric Sinet (@ericsinet), qui habite en région Rémoise, Professeur des écoles,
  • Isabelle Gruet, @igruet sur twitter, habite à Rennes, Communiqué Manager pour Thot Cursus et Formatrice bureautique et internet pour les débutants
  • Soufiane Lamrissi, @Wriri sur twitter, qui est dans ma classe (!!): en 2e année à Centrale Nantes.


Q : Comment les participants veillent-ils ?
Isabelle : a commencé par les flux RSS (il y a 2 ou 3 ans), utilise Google Reader et un autre outil combiné avec Google Reader, utilise Twitter, suit 700 personnes,à commencé à suivre des blogs, en découvrir d'autres,etc. Utilise Diigo pour enregistrer ses signets
Eric : est passé par l'infobésité, et redémarre avec les flux RSS maintenant.
Déborah : pas de flux RSS, utilise Evernote, veille sur des Scoop It, utilise beaucoup Twitter. Evernote est intéressant pour avoir juste le texte d'un site web, annoter, mettre des tags. Difficultés à centraliser des infos avec Pearltree.
Anne-Céline (sur Pearltree) : l'a laissé tombé pour aller sur Diigo, parce que ça devenait fouillis, et l'a repris cette année pour faire du partage de liens.
Soufiane : terme de veille découvert la semaine dernière, utilise Twitter (veille sur les élections aux US par exemple) et Facebook. Pas vraiment un veilleur. A découvert Evernote sur son téléphone. Construit sa veille petit à petit.

Q : lisez vous les documents obtenus avec les flux RSS avant des les classer ?
Déborah : a des répertoire de documents à lire plus tard.
Soufiane : il faut bien parce qu'après on se surcharge d'infos. Soit on le lit sur le moment, soit on ne le lira probablement jamais.
Eric de son côté a peur de perdre de l'info : problème de l'infobésité. Peur de perdre des infos : stockage sur Pearltree avec trop d'infos jamais lues. Il faut dire stop et recommencer.
Pour les autres, ça dépend des cas. Certains enregistrent sans lire mais lisent effectivement plus tard.


Sur la veille collaborative : 

  • "Si on faisait un wiki ?" Réapparait souvent.
  • Pearltree permet de faire un travail collaboratif.
  • Isabelle : on ne peut pas faire un Scoop It à plusieurs mais on peut demander à quelqu'un d'intégrer un scoop. 
  • Diigo utilisé pour faire de la veille collaborative : choix de tags communs. Problème dans un groupe Diigo : organisation très linéaire -> faire une mindmap ou réorganiser avec PearlTree.
  • MuzeoNum : wiki avec des ressources, Sébastien Magro en parlera.


Sur la notion de se mettre des contraintes :

Eric : c'est là où il en est ; il n'est pas encore au niveau de la veille, il se réorganise, cherche des intérêts communs avec d'autres participants. Il faisait de l'infobésité. Il faut qu'il recommence, remette les choses à plat.
2 ou 3 flux RSS suffisent pour commencer.
Jean-Marie : son flux de veille principal est Twitter. Il a tendance à aller à la pèche pour découvrir des tendances et utilise aussi beaucoup les tags sur Twitter. Il a accepté de rater 80% des choses qui passent.

Q : comment s'organiser pour s'y retrouver ?
Déborah : 2 méthodes pour créer des mots-clés :

  • folksonomie : les tags, les étiquettes sont donnés par la communauté, sans être classés. Emerge de la complexité d'un groupe.
  • thésaurus : mots-clés déjà définis avant la communauté.

Difficile de faire de la recherche avec des tags

Recherche efficace ≠ veille :
Soufiane :

  • Veille : suivre des flux pour en retirer des infos, sur le long terme.
  • Recherche efficace : optimiser le temps de recherche pour avoir tout de suite le résultat. On va vers les résultats. 

Parallèle avec les cours de stratégie d'entreprise : logique de développement : R&D (veille) ou d'exploitation : résultats immédiats (recherche efficace).
On gagne à utiliser les deux, le court terme et le long terme. La culture générale vient à travers la veille.
Isabelle : veille et recherche ne sont pas incompatibles. On trouve un mot-clé et on fait ensuite une recherche. La veille est plus intéressante pour des sujets d'actualité. La veille vient de recherches des autres...

Q : Est-ce que vous avez pu profiter de la veille que vous avez mis en place pour éviter de faire des recherches directes ?
Soufiane : la veille facilite les recherches ensuite. On peut rechercher un article sur une veille, mais que si cet article est récent. Après on ne peut plus que passer par une recherche internet.

Q : Comment vous ressentez cette trace systématique de vos recherches sur le web ?
Soufiane : ces informations de Google ou Facebook : fait peur. Grands groupes qui ont des pouvoirs qui se répandent (OPA), et chaque jour on les nourrit d'informations. Quel pouvoir donne-t-on à Google de cette manière ? Mais quand on donne nos infos personnelles (s'inscrire,...), on trouve des informations plus précises sur ce qu'on cherche... équilibre entre ne pas trop donner, mais assez.
Isabelle : Donne le moins d'infos possible. On a du mal à se passer de Google, même si on est  réfractaire.
Eric : StartPage : un moteur de recherche sans donner d'adresse IP. Une alternative : les logiciels libres.
Morgan Magnin : il y a aussi une problématique de sécurité : qu'est-ce qui peut être dévoilé à cause d'une faille de sécurité ?

Cette semaine : définir nos objectifs d'apprentissage par rapport à ITyPA.

mercredi 7 novembre 2012

mercredi 31 octobre 2012

Séance n°5 -Recherche et veille documentaire

Une nouvelle séance, donc un nouveau résumé...

Intervention de François Magnan : "veilleur professionnel", depuis 10 ans, formateur en TIC et en maîtrise de l'information.

Sujet de la séance : 
Savoir dénicher ce dont on a besoin et savoir ensuite l'utiliser.
Problèmes : 
  • surabondance d'information
  • difficulté à vérifier les sources
  • difficulté à les réutiliser
  • Profusion d'outils
Q : Qu'est ce que sont la veille et la recherche documentaire ?
Q : Quels sont les outils de capitalisation qui permettent de trier les informations ?

Plan :
1/Recherche et veille, les différents objectifs (dont définitions)
2/ Des méthodes
3/ Les phases du travail, outils de capitalisation et de partage

1/Recherche et veille, les différents objectifs
Recherche d'information : travail ponctuel qui se termine quand l'info a été trouvée (ex : répondre à une question).
Veille : activité de surveillance continue et répétée dans un domaine. Connue dans des scientifiques et dans le domaine de l'entreprise.
Il faut savoir être critique sur les documents trouvés en ligne : lire le document "l'évaluation de la crédibilité des sites" sur le forum d'ITyPA.

2/Des méthodes
Méthode pull :  tirer l'info vers soi : recherche google, visite d'un site, ...
  • idéal pour répondre à une question, approfondir un sujet
  • mais représente un coût en temps au niveau recherche
  • permet de filtrer les infos directement (on peut aussi filtrer les flux RSS, mais on est soumis à l'automatisation et à la réception des fils)

Méthode push : on reçoit automatiquement l'info grâce aux flux RSS, aux lettres d'info.
  • gain de temps
  • des contraintes : évaluer les sources auxquelles on s'abonne
  • s'abonner, gérer les abonnements des flux RSS
  • peut aussi amener un trop d'information

Social Search : utiliser son réseau social, poser une question sur Twitter , Facebook.
  • Outils de recherche sur les réseaux sociaux : surtout sur des sujets d'actualité
  • Icerocket : interroge Facebook, Twitter (pull) permet de mettre en veille la réponse par flux RSS (push)
  • Topsy : recherche les contenus les plus partagés : parges web, vidéos, photos

3/Les phases du travail, outils de capitalisation et de partage

a) Phases du travail de recherche et de veille
  • Établir les termes de votre recherche
  • Sélection des sources à interroger (veille sur les sources )
  • Bien connaitre les outils de recherche sur Google, des requêtes permettent de filtrer par l'adresse :
(terme) site : edu interroge sites universitaires américains
(terme) inurl:univ sites:fr interroge sites universitaires français
(terme) filetype:pdf trouver des documents pdf
  • Veille sur les sites qui disposent de flux RSS : extensions RSS ICON pour Firefox et RSS Feed Reader pour Google Chrome. Ils signalent la présence de flux RSS sur les sites.
b) Outils de capitalisation et de partage

Mindmap pour la recherche et la veille : 
  • permet de visualiser de très nombreuses informations
  • on peut garder en mémoire les liens, mettre des commentaires, faire des relations, ...
  • peut servir à structurer une recherche
  • permet un travail d'analyse des résultats
  • méthode chronophage : pour approfondissement, veille

Scrapbook :
Extension de Firefox qui permet de capturer des pages web, des images, du texte, de prendre des notes
De tous les outils de capitalisation, c'est le plus simple et le plus abordable. Pas orienté Web 2.0 partage mais permettra ensuite de redistribuer les infos ainsi obtenues.

Evernote :
  • Mêmes fonctionnalités que Scrapbook, mais plus complet
  • Permet de systématiser la prise de note, capturer l'info et la classer dans des carnets de notes, et l'indexer avec des tags 
  • Les données sont conservées sur le poste et sur internet (cloud)
  • Demande plus de temps pour le maîtriser
  • Permet aussi de faire du partage d'info
  • Transformation des notes en carte mentale (quasi automatique)
  • On peut partager un carnet de notes, mais avec la version payante seulement
  • Si le site disparaît, les données sont tout de même sur l'ordi

Diigo :
  • permet de faire du social bookmarking : partager des signets
  • permet aussi de capturer des liens, des fichiers pdf (donc équivalent de scrapbook et d'evernote pour la capture)
  • possibilité d'assigner des tags
  • fonctionnalités intéressantes pour la collecte de données en commun (on peut construire un vocabulaire commun : pratique pour s'entendre sur les termes)

Scoop-It : 
  • Outil de curation
  • Magazine en ligne construit à l'aide de vos trouvailles sur le net
  • Permet de diffuser et classer les résultats de sa veille
  • Sélection des sources (vos flux RSS, sources suggérées par Scoop-It) 
  • Ajout rapide, éditorialisation, indexation par mots-clefs
  • Publication, partage sur les réseaux sociaux
  • Permet de travailler rapidement.
  • Par rapport à Diigo : pour faire un groupe de travail de collecte de données, Diigo est mieux adapté. En revanche, le portail Diigo est moins attirant pour le grand public qu'un portail sur Scoop-It parce que ce n'est pas qu'une collection de liens mais un magazine en ligne. Plus plaisant pour le visiteur.
  • Pour faire de la curation à plusieurs on peut utiliser Scoop-It, mais chacun doit ouvrir un compte Scoop-It. Fonctionne sous forme d'un processus de suggestions d'idées.

WordPress :
Connu comme une plateforme de blogs, mais on peut faire un travail de curation à plusieurs, avec davantage de fonctions que Scoop-It. Dispose de dispositifs éditoriaux.


Réponse aux questions :

Sur le risque de piratage : Evernote travaille pour des professionnels, donc ils est plutôt sûr.
Dropbox : il y a eu des alertes de piratage dessus.

Ne pas tomber dans l'abondance d'outils :
Rester avec l'outil qui nous convient. Tant qu'un outil remplit les objectifs qu'on s'est fixé, s'en contenter.

Que deviennent les droits d'auteur avec les outils de curation ?
Conseils pratiques des juristes spécialistes : éviter le plagiat (prendre tout le contenu d'un autre site)
Il peut y avoir des risques juridiques sur les images si quelqu'un décidait de se plaindre...

Fin de la séance :
  • François sera présent sur le forum ITyPA pour répondre aux questions.
  • La semaine prochaine : semaine interactive. On sera invité sur le forum à expliquer nos problèmes non résolus concernant la veille et la recherche documentaire, et la communauté ITyPA répondra aux questions.

dimanche 28 octobre 2012

TED : Ideas worth spreading

Je sors un peu du cadre du Mooc pour parler d'un site à connaitre absolument : TED. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un site (anglais) qui propose beaucoup des vidéos de présentations sur des thèmes très variés ( le fonctionnement du cerveau, les technologies, la médecine, le bonheur, la nature, ... ). Toutes les vidéos peuvent se regarder avec des sous-titres, et un bon nombre d'entre-elles dépassent le million de vues. J'y ai trouvé des présentations très intéressantes, avec des idées inédites et surprenantes. Et il y en a pour tous les goûts.

Je vous laisse découvrir !

Séance 4 : Diriger soi-même sa formation

Pour cette quatrième séance, du jeudi 25 Octobre, nous avons eu l'intervention de Denys Lamontagne, directeur de Thot Cursus. Ce dernier nous a apporté un point de vue tout à fait original sur l'apprentissage en autonomie.


Je reprends les idées principales du cours sur l'apprentissage en autonomie :

  • Une raison pour apprendre par soi-même : l'intérêt. Dans le contexte de l'école, le professeur impose des sujets d'étude qui n'intéresseront pas tous les élèves alors que lorsqu'on prend en charge sa formation, on peut choisir quoi étudier.
  • Une qualité requise : être capable de discerner
  • La méthode d'apprentissage de Denys Lamontagne : utiliser un dictionnaire. La meilleure méthode pour apprendre sur internet, c'est de s'aider d'un dictionnaire : lorsqu'on travail sur un thème qui comporte des mots dont on ne connais pas la définition, il est impossible de faire des relation par soi-même entre les lettres qui le compose. On peut alors deviner d'après le contexte, mais la compréhension de l'ensemble devient de plus en plus floue et on finit par perdre son intérêt. C'est quand on a regardé toutes les définitions qu'on est sûr de bien comprendre et de garder son intérêt. De plus, si on ne maîtrise pas les mots, on parle creux. Internet aide beaucoup dans ce processus, notamment avec Wikipedia, qui permet d'avoir les définitions avec des exemples, des références, et des liens pour les autres mots qu'on ne comprend pas. On crée alors une chaîne de définitions, qu'on peut arrêter quand on sort du domaine qui nous intéresse. Chacun détermine la taille de son système d'étude. L'objectif de cette démarche n'est pas de réinventer la roue, mais de savoir comment faire une roue. 
  • 4 étapes pour un apprentissage autonome : 
- acquérir des données
- mémoriser les données (avoir une mémoire à sa disposition)
- qualifier ses données (évaluer leur ordre, leur priorité : créer des liens entre les données, déterminer ce qui est important)
- les utiliser correctement ( votre évaluation personnelle : appliquer les connaissances) 
  • Quand vient le temps d'évaluer :
  • - demande de définitions de mots en rapport avec le sujet
    - ensuite, une démonstration ptatique des connaissances (maquette, .... )
    - enfin, application des connaissances
  • Quelle place pour l'intuition ? L'intuition détermine le parcours, mais l'apprentissage est objectif.
  • Sur la reconnaissance des personnes autodidactes : c'est effectivement, un des défis majeurs de l'apprentissage en autonomie. Pour l'instant, il existe le système de Validation des Acquis de l'Expérience (VAE).
  • Une partie de l'apprentissage ne peut se faire qu'individuellement. Les autres peuvent vous aider pour trouver l'information, mais ne feront jamais l'apprentissage à votre place.

La semaine prochaine : Veille et recherche documentaire avec François Magnan (enfin un Français !)



jeudi 25 octobre 2012

Apprendre à apprendre...


Je pense que l'article de Bernard Lamailloux s'applique bien au Mooc:ITyPa du début...ITyPA était le seul sujet de conversation et plutôt qu'apprendre à apprendre, on nous présentait surtout ce qui allait nous servir à apprendre à apprendre...
Maintenant, les sujets du Mooc se sont élargis et les formes d'expression de ses membres portent enfin sur les méthodes d'apprentissage ( par la construction d'un EAP, ... ).

dimanche 21 octobre 2012

Mon EAP en semaine 3


Pour rechercher l'information :

- Google Reader
- Forum de Mooc : ITyPA
- Facebook
- Mes blogs / sites favoris enregistrés dans Diigo

En suivant l'exemple de l'EAP de Jacques Cool, je peux présenter mon EAP en 4 parties (avec XMind) :

- Interaction

  • lors des séances du Mooc : avec Youtube, IRC, TodaysMeet, Facebook (avec me amis qui participent aussi) et Framapad. (ça en fait beaucoup en même temps, pour la séance 3, je me suis concentré sur TodaysMeet et IRC).
  • le reste du temps, j'interagis peu, mais Facebook, le forum et les blogs sont là pour ça.

Vous l'avez sans doute remarqué, je n'utilise pas (encore ?) Twitter. J'ai déjà un flux d'information plus que suffisant, et je n'éprouve pas le besoin de partager mon quotidien ou mes impressions du moment. Le forum et les blogs sont bien pour interagir avec les autres.

- Stocker l'information
Je garde en mémoire les adresses URL de ce qui m'intéresse avec Diigo.
Google Reader

- Veille
Google Reader avec le flux RSS de Mooc : ITypA
Veille "manuelle" en regardant les newsletters, le forum

- Produire
mon blog sur Blogger.
XMind



Voici des adresses qui mon grandement aidé à comprendre ce qu'était un EAP :

http://itypa.mooc.fr/node/301
http://zecool.com/2012/10/18/eap-a-chacun-son-coffre-a-outils/
https://www.xmind.net/m/NiE5/
http://www.scoop.it/t/mon-carnet-de-bord-itypa
http://bparmentieritypa.wordpress.com/2012/10/19/environnement-dapprentissage-personnel/

jeudi 18 octobre 2012

Séance n°3 : Jacques Cool


MOOC ITyPA - Séance n°3 - Jeudi 18 octobre 2012 - Diriger soi-même sa formation


Aujourd'hui, nous avons l'intervention de Jacques Cool.

Voici les points que j'ai relevé :
Présentation de Jacques Cool (blog : zecool.com) - Mine de rien, on en apprend plus sur le Canada : ) - .
Les raisons de débuter un blog : pour Jacques Cool, il s'agissait d'abord de présenter un retour sur ses expériences concernant les façons innovantes de communiquer. Son blog lui permet de poser des idées, des questions et de communiquer. D'autre outils se sont ajoutés en cours de route pour former un EAP.
"A chacun ses outils" : prendre les outils qui correspondent à nos besoins. Voir son billet concernant ce sujet. Il y a profusion d'outils , mais ce n'est pas la peine de les tester tous. L'important c'est d'en essayer et de voir si ça nous convient. Ensuite, l'EAP évolue en fonction de nos besoins.
Des outils numériques utilisés par Jacques Cool :
       • Twitter pour tisser des liens professionnels et d'amitié. Se tourner vers son réseau              Twitter pour avoir des réponses est précieux.
       • Diigo : pour sauvegarder des trouvailles, les partager et travailler en groupe avec.
       • Jacques Cool s'est désabonné de Facebook.
Question des barrières techniques pour certains outils ( ex : Framapad : facile, pas d'inscription, direct.
La réputation numérique : que dire, ou ne pas dire, et comment le dire ? Internet et les TICE, entre ceux qui envoient des messages très confidentiels et ceux qui craignent une violation de leur intimité. Les blogs : on s'adresse à des amis ou toute la terre nous regarde ? Rejoint le débat vie publique / vie privée.
Quel est le devenir des Universités ? Les jeunes deviennent des agents libres de leur éducation : si l'école du coin ne m'offre pas ce que je souhaite, je peux aller voir du coté des cours en ligne.
Pour éviter l'infobésité : ne pas essayer de regarder tout le flux d'information, mais au contraire, juste en profiter quand on en a envie.

Prochain cours : Comment diriger soi-même sa formation ? Comment se former en dehors des institutions éducatives ?

Définitions :
PKM : Personal Knowledge Management
Sérendipité = ce qu'on attendait pas, ce qu'on découvre par hasard.

Remarques sur le déroulement de la séance :
- En parallèle, un nouveau chat s'est ouvert via TodaysMeet ( http://todaysmeet.com/ITyPA18oct)
- Environ 80 personnes ont visionné en direct la vidéo Youtube (peut-être plus en réalité car certains utilisent la même adresse IP, comme pour Télécom Bretagne).

Un résumé plus court que le dernier (heureusement !)

Découverte de Diigo

Sans plus  attendre, je me suis inscrit sur Diigo...

...et j'ai regardé la vidéo tutoriel. Sa prise en main est simple et me permet facilement de stocker des adresses internet. Diigo, ce n'est pas qu'un moyen d'enregistrer et organiser des adresses URL ou des images. L'idée de pouvoir surligner et anoter des sites a vraiment attiré mon attention. Diigo propose en plus un espace pour créer un blog, et bien d'autres fonctionnalités que je vous laisse découvrir !
Test de la fonction "Awesome Screenshot"

En revanche...
L'aspect visuel n'est pas du tout aussi direct que Scoop.it (où on voit les pages directement), à moins de faire uniquement des captures d'écran ( ou je m'y prends mal ?). Le tris des favoris par tag est un plus, mais faire des arborescences sur Pearltree rend l'organisation plus claire.

Pour l'instant, voici ce que ça donne.

A la découverte d'outils de curation


Parmi les divers liens proposés depuis déjà 2 semaines, j'ai recherché ceux qui pourraient m'aider à choisir les meilleurs outils pour créer mon EPA.
Voici une page web qui donne une Comparation exhaustive des différentes solutions de curation :
http://www.outilsfroids.net/news/comparatif-de-12-solutions-de-curation
12 outils de curation y sont présentés : Bagtheweb, Delicious, Diigo, Flipboard, Memolane, Paper.li, Peraltrees, Pinterest, Scoop.it, Searcheeze, Seartchteam et Storify.

En fait, avant de choisir un outil de curation, il faut savoir pourquoi on en a besoin. Qu'est-ce qu'on veut en faire? Pour ma part, j'aimerais répertorier et organiser les pages internet que j'ai consultées dans le Cadre du Mooc :ITyPA. C'est un projet simple pour commencer à découvrir l'outil que j'aurai choisi.

Une fois mon projet défini, j'ai alors choisit mon outil de curation, en fonctions des critères qui étaient le plus important pour moi :
- pour les sources d'information, la proposition de liens par l'outil ne m'est pas utile, je préfère apporter manuellement les liens externes qui m'intéressent
- type de contenus intégrés, la solution de  Clipping web (extraits de la page qui sont « découpés » par le curateur (images, textes)) rend plus direct l'accès à l'info. J'ai aussi besoin de conserver l'adresse URL.
- livrables proposés : dans mon cas, il s'agit principalement de garder un accès aux sites, donc une page publique personnalisée est suffisante
- Optimisation pour un usage personnel :  le classement amélioré des éléments sélectionnés sera nécessaire pour s'y retrouver.
- Aspect social et pratiques collaboratives :  possibilité de commenter les items publiés sur la page publique pour les lecteurs (pour l'instant, mon outil de curation a plus une vocation personnelle)
- Editorialisation : une personnalisation du thème de la page publique est toujours la bienvenue !

Place au choix : Diigo
- Delicious et Diigo proposent beaucoup d'optimisation pour l'usage personnel
- Seul Diigo propose le stockage de clipping web et d'URL
- la faiblesse de Diigo semble résider dans le type de sources uilisées, mais je chercherai moi-même mes sources.

Il ne me reste plus qu'à découvrir Diigo !

dimanche 14 octobre 2012

Séance 2 : A chacun de décider de ce qu'il veut apprendre

Jeudi dernier s'est déroulée la 2e séance du MOOC : ITyPA. Pour ceux qui veulent un résumé de son déroulement (avec mes commentaires en plus en bleu), voici ce que j'en ai retenu, en prenant des notes pendant la conférence :

Mooc ITyPA - Séance n°2 : l'environnement d'apprentissage Personnel :


I - Présentation

4 intervenants ont participé au Hangout : 
- Marianne Beglin, élève en première année à Télécom Bretagne, qui s'intéresse au développement durable et aux technologies vertes
Brigitte Friang, de région parisienne, qui aime les challenges
< Coupure de la vidéo : "de retour dans un instant">
- Johannie Robert (pendant la coupure...)
Stéphane Nourry (pareil) 
Peut être que d'autres ont pu s'informer plus sur ces deux participants.

II - L'abondance

On a demandé l'avis des participants sur le sujet qui revenait le plus souvent dans les blogs : l'abondance d'information, de personnes et d'outils associés au Mooc.

- Brigitte : Elle essaie de tout survoler mais après, il faudra choisir. Pour elle, ce n'est pas encore le moment de choisir.
- Stéphane : Pas de problème au début, mais il n'en pouvais plus à la deuxième partie de la semaine : savoir renoncer. L'abondance d'information est une grande différence par rapport à un cours classique ou on n'a pas le choix du contenu.
- Marianne : Pouvoir choisir est un bon point du Mooc.
- Johannie : Elle aime cette manière d'apprendre. Mais elle est frustrée de devoir lâcher prise.
- Jean-Marie (coordinateur) : il se fait une raison, il ne pourra pas répondre à tout le monde.

III - Les outils

Parmi les membres du groupe, il y a une diversité de familiarité avec les différents outils.
Nouvelle question : Le Mooc permet -il d'appréhender de nouveaux outils ?

- Johannie : Elle a ressorti du placard des outils (Tweeter), et approfondi les outils qu'elle connaissait de nom. Elle avait un blog avant.
Le besoin fait l'usage.
- Brigitte : Elle a commencé à regarder PearlTree, et a l'intention de se mettre sur Tweeter.
Les outils de Curation permettent de faire le tri dans les informations qui nous arrivent. Faire des rubriques, et ensuite diffuser l'information. Scoop-It en est un exemple.
- Stéphane : n'a pas cherché à apprendre de nouveaux outils, mais il va bien apprendre Tweeter. Il avait déjà un blog. Il aime bien Diigo : comme Bookmark, on garde ses favoris internet et on peut surligner des passages, et partager ses listes avec d'autres gens. Point faible du compte gratuit : on ne peut pas enregistrer d'images. Evernote peut le faire. 
Garder ses favoris internet est utile quand il y en a trop, ou quand on change d'ordi ou de navigateur.
Commentaire Youtube : un compte google peut enregistrer les favoris.
- Marianne est la plus jeune des intervenants, d'où la question qu'on lui pose : Es-tu comme un poisson dans l'eau ? 
"Je ne suis pas très branchée". Elle a fait son blog à l'occasion d'Itypa, elle ne connaît pas Tweeter, elle s'informe sur le flux RSS.

Aha ! je ne suis pas le seul étudiant ingénieur dans ce cas ! Apparemment, tout jeune se doit d'être au point sur les technologies de l'information et de la communication... ? J'ai aussi remarqué que certains pensent que ceux qui font des études d'ingénieur connaissent forcément les aspects techniques liés au Mooc. Marceau a mis en commentaire que que plusieurs étudiants de Centrale Nantes suivent le Mooc pour réduire leurs lacunes dans les Tice. Je ne sais pas s'il s'agit vraiment de lacunes, mais en tout cas, il a raison de casser l'idée reçue.

IV - Par où commencer ?

Comment se sont faites les rencontres via le Mooc ? ( Mootic.com ?!!) Dès les premiers jours est apparu un phénomène d'entraide, avec de nombreux tutoriaux. Pour entrer dans l'espace du Mooc, il faut commenter, parler avec les autres, puis produire et échanger.

Comment avez-vous démarré ?
- Brigitte : suivi de blog : des personnes sont venues voir ses 2 blogs et elle a regardé d'autres blogs.
- Johannie : s'est rapprochée des autres par la noyade d'information. Suivi de blogs aussi.
- Marianne : Elle a démarré de manière très hésitante. Commencé par chercher ce dont elle veut parler, pour donner d'abord. Elle n'a pas encore fait la démarche d'aller voir ce que les autres publiaient, mais elle publiera son billet cette semaine.
- Stéphane : il est déjà en interaction avec d'autres membres, en aidant les grands débutants. Pour l'instant, c'est difficile car ça prend du temps.
- Anne-Céline (coordinatrice) : dans le profil des participants, elle a regardé les blogs, les outils utilisés, elle suivi ce qui se disait sur Tweeter. Tout cela lui a permi de découvrir du monde.
Pour repérer et organiser les blogs , elle a fait un Pearltree. Une 20aine de personnes l'ont rejoint.

Quelle stratégie pour trouver ceux qui ont des affinités ?

A partir d'une contribution sur le forum du Mooc : ITyPA, on peut cliquer sur le nom de son auteur pour accéder à son profil personnel. Jean Marie (qui a lu les commentaires Youtube qui disaient qu'on ne l'entendait pas bien) suit un élément intéressant et regarde tout ce qui va autour.
Il faut suivre les liens, mais aussi les commentaires. Dans  un blog, un commentaire est aussi important qu'un billet.


V - Les stratégies d'apprentissage : comment apprendre ?

Le Mooc est aussi un cours (Massively Online Open Course), il est aussi fait pour apprendre.

Comment apprend-on dans ITyPA ? 
Stéphane : C'est en aidant les autres qu'il pourra maîtriser les Hangout : apprendre en faisant.
- Marianne : elle a commencé la lecture du forum.
- Johannie : "Je prends du recul en écrivant". Cela l'oblige à réfléchir sur les stratégies qu'elle emploie déjà et à mettre à plat ses manières d'apprendre.
- Brigitte : Son objectif de départ est de choisir ses outils et arriver à les maîtriser. Elle est motivée par les relations humaines. L'apprentissage est social.

Il faut se fixer des objectifs dans l'apprentissage, pour savoir où on va. Pour un cours normal, ces objectifs sont définis par les profs. Mais ici, on les choisit. Certains membres demandent aux animateurs quels sont les objectifs d'ITyPa, mais c'est à chacun de décider de ce qu'il veut apprendre. Le thème de la semaine 5 sera la formulation de nos objectifs d'apprentissage. Il faudra écrire ses objectifs (son évolution, du début du Mooc, à la semaine 5), sur quoi on centre son environnement personnel d'apprentissage.

Personnellement, j'ai aussi été frustré de devoir lâcher prise, l'abondance d'information m'a déconcerté au départ. Maintenant, j'ai compris qu'il faut choisir ce qui nous intéresse. Se fixer des objectifs permet de faire ce choix et de s'y tenir. Pour l'instant, mon but est d'apprendre à créer un environnement personnel d'apprentissage. Je lis aussi les titres des billets / articles proposés via la lettre et Facebook, à la recherche de thèmes qui m'intéressent. Pour l'instant, je dois dire que la grande majorité des thèmes concernent directement le Mooc.

VI - Résumé des productions la semaine précédente

C'était une semaine très riche, avec des tutoriels : Vidéo pour s'inscire su la Google Maps d'ITyPA par exemple, et des articles de blogs (voir la lettre quotidienne). 
Dans ces blogs, ont retrouve des réflexions poétiques (?), des images et métaphores pour parler du Mooc, ou des personnes qui disent qu'ils sont perdus. Il y a aussi une réflexion sur ce qu'est un c-mooc. Est-ce vraiment une innovation ?
D'autres disent "Mais c'est beaucoup ! Une lettre par jour" (Je suis d'accord !)
Réponse : Vous avez le droit de ne pas lire les ressources qui sont indiquées. Ces lettres sont importantes car elles tiennent aussi au courant de modifications.

Les agglomérateurs : par exemple google Reader (le lien est sur le site et dans la newsletter)
C'est l'un des moyens de synthétiser des informations : flux Google Reader qui agrège toutes les productions des participants.Vous pouvez rajouter des filtres sur ce flux, qui peut être trop important.

VII - Sur les participants discrets

Jean-Marie revient sur les gens qui pensent/disent  "J'ai encore rien à dire donc je ne dis rien" ou 
"Je n'ai rien à apporter". Mais pour apprendre, il faut communiquer... on peut utiliser de la vidéo, de l'infographie, etc. Ceux qui pensent ne rien avoir à dire, lisez.
Je pense que pour l'instant, les sujets de discussion ne sont pas très variés, et c'est pour cela que je n'ai rien de personnel à apporter, à part mon avis sur le Mooc.
Mythe : "ce qu'on met sur internet sera retenu contre vous même lors d'un entretien"
A mon avis, ce n'est pas du tout un mythe, je pense vraiment qu'il faut faire attention à ce qu'on met sur Facebook par exemple (les photos des soirées arrosées).
Tout ce que je peux dire pourra être retenu en ma faveur...
Je n'avais pas vraiment pensé à cette optique mais c'est vrai qu'Internet peut servir de moyen pour se mettre en valeur.
- Marianne : Quand on se Googlise, on voit qu'il faut faire attention. Elle est pense aussi que ce qui nous concerne sur Internet peut être retenu en notre faveur.
Pour entretenir son e-reputation : publier des choses valorisantes, pas que les soirées en boite de nuit. Prendre sa place dans une communauté, c'est de la valorisation quelle que soit son hobby (collectionneur de barbie par exemple...)(l'exemple n'est pas de moi : ) ). Cela montre qu'on sait entretenir une collectivité et fédérer.

La semaine prochaine : Jacques Cool

Jacques Cool est Canadien et il a un EPA énooorme.Il va témoigner de la manière dont il a construit cet EPA , et il donnera des conseils.Pour plus d'infos, voir en bas de cette page.

Pour finir

Pendant toutes la conférence, plusieurs chats ont été évoqués : QuickChat, Chat de PeartTree, Chat sur IRC :  webchat.quakenet[.]org/ Channel : #itypa ". Je n'ai pas suivis ces chats, parce qu'avec Youtube et Twitter, il y avait déjà assez de commentaires pour m'occuper !

Désolé pour ce post un peu long (et les fautes d'orthographe) ! J'ai pris beaucoup (trop) de notes et je voulais en restituer le plus possible.

jeudi 11 octobre 2012

Ce que m'apprend le Mooc.

    En regardant un peu ce que les autres participants du Mooc ont publiés, on peut découvrir de nombreux sites et logiciels de communication, organisation de données, etc (Scoop It, Pearltrees, Pinterest). Le Mooc est un excellent moyen pour ceux qui cherchent de nouveaux moyens de communication et d'expression sur Internet. 
     Par exemple, j'ai appris ce qu'est la curation de contenu, qui est globalement une pratique pour organiser et mieux présenter du contenu.

      Comme plusieurs autres membres du Mooc, je ne sais pas encore quoi apporter à cette communauté, surtout parce que tout ceci est plutôt nouveau pour moi, je ne suis pas allé plus loin que Facebook, Skype et autres pour communiquer, et avant ITyPA, le seul blog que j'avais fait était une présentation des dessins que j'ai fait jusqu'au Lycée.
    En contrepartie, je pense que ce cours va m'en apprendre beaucoup, et aussi m'inciter à partager mes expériences, connaissances...

Une question majeure se pose pourtant : " Comment organiser sa stratégie personnelle d'apprentissage dans un MOOC ?" (Philippe GAUTHIER sur le Forum). Bien que les différentes étapes d'un Mooc ont été présentées, il me manque la manière de s'orienter dans cet océan d'informations. J'espère que la prochaine réunion abordera ce point essentiel.

dimanche 7 octobre 2012

Entre le 4 et le 10 Octobre


J'ai cherché des infos sur le Mooc qui circulent sur le web : par où commencer ?

Je ne sais pas encore comment faire le tri dans tout ce que peut lire, et tout les mails que je reçois ( s'inscrire sur la page Facebook nourrit bien ma boîte mail...)

Voici la situation :
  • 20 pages de commentaire sur Youtube
  • 20 Liens vers des blogs et autres sites internet
  • 17 messages Facebook (sans compter les réponses)
    •  Via la page Facebook, plusieurs liens vers des sujets variés sont proposés.
  • 10 Posts sur Google Reader
  • 1 Lettre d'information du 5 Octobre

Je me suis ajouté sur la google map #ITyPA, c'est intéressant de savoir où sont les autres participants.

Ce que j'ai lu d'intéressant sur les MOOC :
http://www.graphs.net/201208/massive-open-online-courses.html

L'arbre ci-dessous est clair et présente bien en quoi le mooc ITyPA consiste :
http://storify.com/maiteroy/mooc-francophone

Cours du Jeudi 4/10

Premier cours, aucun problème pour regarder en live la vidéo Youtube ( http://www.youtube.com/watch?v=RPsmTPTrb50&feature=g-all-a). Inviter le créateur du principe (Dave Cormier) lors de la première séance est une très bonne idée.

Les points importants que j'ai noté :

MOOC = autonomie / création / coopération
Les 5 étapes d'un MOOC :
  • Orient = Orienter
  • Declare = Se situer ou s'affirmer
  • Network = Réseauter
  • Cluster = Se regrouper
  • Focus = Choisir et s'y tenir

Des définitions :

  • Démarche rhizomatique sur le web = pas de direction prédeterminée
  • Xmooc = cours massif distribué par des universités, le contenu ne change pas en fonction des spectateurs.
  • Cmooc = Mooc connnectiviste : interaction directe avec les spectateurs ( c'est la cas de Mooc : ITypa ).
  • Espace personnel d’apprentissage : le participant crée son propre chemin vers le savoir selon sa perspective, son objectif


Impressions :


Au début, je me suis dit que prendre quelques notes pourrait être utile. J'ai rapidement perdu le fil lorsque je me suis mis à essayer de suivre les commentaires sur :

  • le forum
  • Twitter
  • Facebook ( amis qui participaient)
  • Youtube
  • https://framapad.org/ihSIxvOzKL
Le nombre de commentaires a très vite augmenté, et j'ai compris pourquoi ils parlaient d' "accepter le noyage" ... je suis entièrement d'accord avec ce que dit Mario le jeu dans le sujet du forum "De la necessité de revoir le système d'interaction". Si le cours en direct s'est terminé à 19h00, il m'a fallu bien plus de temps pour finir de lire les commentaires des participants (jusqu'à ce que j'accepte le "noyage" en fait...).


Avant le premier cours

J'aimerais d'abord revenir sur mes impressions avant la première séance :

Mooc : ITyPa (Massive open online course : Internet : tout y est pour apprendre) est pour moi un électif de mes études que je fais à Centrale Nantes. Je m'y suis inscrit en ayant une idée assez vague de ce projet, mais j'étais curieux.
J'ai lu les posts informatifs du site, mais je ne comprenais toujours pas quels allaient être les sujets de conversation durant les cours du jeudi. Finalement, l'article "Quelques manières d’aborder le MOOC ITyPA" (http://tipes.wordpress.com/2012/09/25/quelques-manieres-daborder-le-mooc-itypa/) a répondu à mes interrogations.

Pour moi, il s'agit d'abord d'apprendre sur Internet comment apprendre sur Internet...

Avant même de commencer le cours, j'ai ensuite créé un blog, je me suis inscrit sur Google Reader, et j'ai découvert Youtube Live. Dans un sens, ITyPA m'a poussé à en apprendre plus, par moi-même, sur des outils informatiques.

jeudi 4 octobre 2012

Bonjour !


Bonjour à tous, 

Bienvenue sur mon blog, 
J'ai commencé ce blog pour y mettre les informations que j'ai récupérées du MOOC : ITyPA (http://itypa.mooc.fr/), et ajouter mes impressions sur ce cours.